Art Déco Signé

Pierre LACROIX (1912-1994) HsP Années 50 / Ecole de Paris Fauvisme / Flamenco


Pierre LACROIX (1912-1994) HsP Années 50 / Ecole de Paris Fauvisme / Flamenco
Pierre LACROIX (1912-1994) HsP Années 50 / Ecole de Paris Fauvisme / Flamenco

Pierre LACROIX (1912-1994) HsP Années 50 / Ecole de Paris Fauvisme / Flamenco    Pierre LACROIX (1912-1994) HsP Années 50 / Ecole de Paris Fauvisme / Flamenco

Magnifique huile & gouache sur carton. Signée en bas à droite.

Very Beautiful oil & gouache on board. 23.6" x 15.7" in. À dix-sept ans, après quelques temps passés à l'École Violet pour tenter de préparer les Arts & Mériers, il devient l'assistant de Louis Forton qui était l'un des clients de l'épicerie paternelle.

Lacroix fait ses débuts à la S. Pour laquelle il conçoit des illustrations dans Pêle-Mêle. Il entre ensuite dans une maison de dessin pour linoléum et textile puis chez Gestetner où il réalise des "réclames", durant les années trente et le début de la guerre puis vient le temps du travail obligatoire en Allemagne. Après cette période, il se lance en indépendant dans le graphisme publicitaire (Waterman, Scandale, Gibbs, Evian et Vedette). Dès 1944, il figure au sommaire de Jeunes Gars-Mon avenir (publication de la JOC) où il crée Cette Brute d'Oscar puis Criquet. La paix retrouvée, Pierre Lacroix s'installe au Vésinet où il habitera le reste de sa vie. En 1947 il revient à la S. Et hérite de Bibi Fricotin, qu'il ne quittera qu'en 1988, à l'âge de 76 ans.

Il lui adjoindra Razibus Zouzou, un jeune comparse noir. Une audace pour lépoque où la mixité ethnique nétait pas à lordre du jour. Pour ce personnage populaire de Bibi Fricotin, Pierre Lacroix bénéficiera d'une publication exceptionnelle à la SPE avec l'édition d'albums sous couverture cartonnée rigide. A la même époque, il crée de nombreuses séries humoristiques pour Fripounet, le Journal de Bibi Fricotin, le Journal des Pieds.

Il glissera aussi un épisode dans la série des aventures de Charlot. A la mort d'Al G, il reprend Aggie. Mais pour peu de temps. Avec un graphisme inhabituel, certains disent un peu brouillon et un personnage trop modernisé, véritable garçon manqué en jeans et au gros pull, l'expérience ne sera pas prolongée au-delà de deux numéros (27 et 28) et la série sera confiée à J. Pascal qui se coulera plus dans le style d'Al G. Hors de ses propres albums, Lacroix sera souvent mis à contribution par la SPE. Il réalisera les couvertures de nombreuses rééditions, les Pieds Nickelés, le Bibi de Forton ou le Charlot de Thomen lui doivent leurs nouvelles livrées.

Dessinateur populaire, quelque soit le personnage quanime Lacroix, on reconnaît aisément son style de Lacroix à une certaine rondeur des personnages et à une ligne rapide, clair et efficace très lisible. At seventeen, after spending some time at École Violet trying to prepare the Arts & Mériers, he became the assistant of Louis Forton who was one of the clients of the father's grocery store. Lacroix made his debut at the S.

For which he designs illustrations in Pêle-Mêle. He then entered a drawing house for linoleum and textile and then at Gestetner where he makes "advertisements", during the thirties and the beginning of the war then comes the time of forced labor in Germany. After this period, he started freelancing in advertising graphics (Waterman, Scandal, Gibbs, Evian and Vedette). In 1944, he appeared in the summary of Young Guys-My Future (publication of the YCW) where he created This Brute Oscar and Criquet. The peace found, Pierre Lacroix settles in Vésinet where he will live the rest of his life.

He will add Razibus Zouzou, a young black mate. A boldness for the time when ethnic diversity was not on the agenda. For this popular character of Bibi Fricotin, Pierre Lacroix will benefit from an exceptional publication at the SPE with the edition of hardcover albums. At the same time, he created many humorous series for Fripounet, the Journal de Bibi Fricotin, the Journal des Pieds Nickelés, Lisette, etc.

It will also slip an episode in the series of adventures of Charlot. At the death of Al G, he takes Aggie again. But for a short time. With an unusual graphics, some say a little messy and a character too modernized, a real tomboy in jeans and big pull, the experience will not be extended beyond two numbers (27 and 28) and the series will be entrusted to J. Pascal will be more in the style of Al G. Out of his own albums, Lacroix will often be put to contribution by the SPE.

He will make the covers of many reissues, the Nickeled Feet, Bibi Forton or Charlot Thomen owe their new liveries. Popular cartoonist, whatever the character Lacroix animates, we easily recognize his Lacroix style to a certain roundness of characters and a fast, clear and efficient line very readable.

École de Paris d'après. L'École de Paris est une notion qui désigne l'ensemble des artistes étrangers arrivés avant les années 1920. Précisions liminaires L'expression générique « École de Paris » pose un problème lorsquon lutilise pour désigner un groupe dartistes en particulier. En réalité, elle ne fait référence à aucune école ayant véritablement existé ; lexpression, qui a fait lobjet demplois impropres, reste donc ambiguë et mérite d'être explicitée. Dans son Dictionnaire des peintres de lÉcole de Paris (1993), Lydia Harambourg justifie lemploi de l'expression par la continuité quelle permet détablir entre les différentes phases de développement de lart moderne de la part dartistes ayant eu Paris pour résidence.

Son livre ne présente pas une école ou un courant particulier, mais vingt années de peinture à Paris : « Le terme École de Paris sera gardé, parce quaucun autre ne peut mieux désigner, en ces années daprès-guerre, la suprématie de la capitale en matière dart. » Dans cette acception, lÉcole de Paris rassemble les artistes ayant contribué à faire de Paris le foyer de la création artistique jusque dans les années 1960. On distingue en général trois grandes périodes de mutation dans le paysage artistique parisien au XXe siècle, chacune étant la manifestation dun renouveau de la précédente.

La première période va de 1900 aux années 1920, la deuxième couvre lentre-deux-guerres et la dernière désigne laprès-Seconde Guerre mondiale. Il désigne ainsi l'ensemble des artistes étrangers arrivés au début du XXe siècle dans la capitale à la recherche de conditions favorables à leur art.

De 1900 à la Première Guerre mondiale, Paris a vu en effet l'afflux d'artistes, souvent d'Europe centrale, qui se fixent essentiellement à Montparnasse. Parmi eux Marc Chagall, Pablo Picasso, Pascin, Amadeo Modigliani et Tsugouharu Foujita pour ne. Citer que les plus célèbres.

L'expression « École de Paris » a donc acquis, à ce moment-là, un sens propre et communément admis. Nombreux sont les peintres juifs de lÉcole de Paris. Ces artistes viennent de lEst : Russie, Pologne, Allemagne, Bulgarie, Tchécoslovaquie, Roumanie, Hongrie. Ils ont été familiarisés avec les grands maîtres français du XIXe siècle et connaissent les impressionnistes par lintermédiaire de leurs professeurs comme Józef Pankiewicz à Cracovie, Ilia Répine à Saint Pétersbourg, Adolf Fényes, Isaac Perlmutter à Budapest et Lovis Corinth à Berlin. Âgés dune vingtaine dannées pour la plupart, ils ont été des acteurs de lémancipation juive, et participent au mouvement de réveil social et intellectuel en Europe qui se caractérise par la perte du religieux et lengagement politique, et se trouvent en coïncidence avec le contexte cosmopolite des grandes capitales de lépoque, Vienne, Berlin et surtout Paris.

Les artistes juifs de l'École de Paris. Léopold Gottlieb part rejoindre en Pologne l'armée du maréchal Pilsudski. Marc Chagall, Emmanuel Mané-Katz, Savely Schleifer retournent en Russie. Nombreux sont ceux qui se portent volontaires dans l'armée française : Kisling est reformé en 1915, après une blessure ; Louis Marcoussis, ami d'Apollinaire, sera décoré ; quant à Simon Mondzain, il gardera l'uniforme jusqu'en juillet 1918.

Certains, réformés pour raisons de santé, comme Modigliani et Soutine, se portent alors volontaires pour des corvées. Pascin part pour Londres afin d'échapper au service dans l'armée bulgare. Pendant les années de guerre, les artistes restés à Paris sans pension ni aide se solidarisent. À partir de 1915, Marie Vassilieff tiendra une cantine artistique dans son atelier situé dans l'impasse du 21 de l'avenue du Maine, qui ne désemplit pas durant toute la guerre.

On y parle toutes les langues. La Première Guerre mondiale marque l'entrée des peintres juifs de Montparnasse sur la scène parisienne. En décembre 1915, Germaine Bongard, sur du couturier Paul Poiret, parraine une série d'expositions dans sa boutique de la rue de Penthièvre. La première présente des tableaux de Modigliani, des tableaux de Kisling, qui voisinent avec des tableaux de Picasso, des tableaux de Fernand Léger, d'Henri Matisse et d'André Derain. Ces peintres se défont peu à peu de la position de marginaux qui était la leur.

Le retour du front leur procure un « certificat de bonne conduite », des perspectives s'ouvrent alors. Léopold Zborowski organise le 3 décembre 1917 la première exposition personnelle de Modigliani, à la galerie B. Weill, et pour la préface du catalogue, Blaise Cendrars écrit un poème. L'Entre-deux-guerres Trois étapes d'immigration des artistes de l'École de Paris Eugene Zak quitte Varsovie pour Paris dès 1900, Mela Muter en 1901, Jacques Gotko arrive d'Odessa en 1905 et Adolphe Feder d'Ukraine en 1908, la même année que l'Allemand Otto Freundlich. Samuel Granowsky arrive en 1909, tout comme Maurice Mendjizki, qui vient de ód. Quittant la Russie, Marc Chagall passe d'abord, à partir de 1910, quatre années à Paris.

Istvan Farkas arrive de Budapest en 1912, Emmanuel Mané-Katz d'Ukraine en 1913... Ceux qui se sont installés entre 1900 et 1912 ont eu le temps de mettre en place le réseau d'amitiés et de relations nécessaires à leur essor. D'autres peintres leur succèdent, fascinés par Montparnasse. Les rejoignent bientôt : Vladimir Naïditch de Moscou en 1920, Zygmunt Landau de Pologne en 1920, Alexandre Fasini d'Ukraine en 1922.

Le Russe Ossip Lubitch arrive en 1923, le Biélorusse Isaac Antcher en 1924, la Polonaise Esther Carp en 1925. Issachar Ryback arrive d'Ukraine en 1926, Abraham Iris (dit Antoine Irisse) arrive de Bessarabie en 1926, Jacob Macznik de Pologne en 1928.

Quant au prince russe, le peintre Alexis Arapoff, né à Saint-Pétersbourg, il a fui l'URSS, en 1924, avec une troupe de théâtre. L'Entre-deux-guerres connaît donc l'arrivée d'autres artistes russes notamment, comme André Lanskoy, Serge Poliakoff, Alexandre Garbell, etc. Et voit l'émergence de nouvelles tendances stylistiques, telle l'abstraction, ainsi que l'importance de la couleur en peinture. Dès l'accession d'Hitler au pouvoir en 1933, les peintres fuient l'Allemagne nazie : le Lituanien Moses Bagel, Jésékiel Kirszenbaum et Jacob Markiel arrivent à Paris. En Pologne, Sam Ringer, après avoir été forcé de travailler à la construction du camp d'Auschwitz, fut déporté successivement dans neuf camps différents et finit par venir à Paris en 1947 pour entrer aux Beaux-Arts.

À Montparnasse, pendant vingt ans, sous le manteau ou sous les tables des terrasses de La Rotonde, du Dôme, de la Coupole, des trafiquants achètent et vendent des tableaux de Derain, des tableaux d'Utrillo, des tableaux de Modigliani ou de Picasso échappés par miracle du carton des peintres. En effet, les trois principaux cafés de l'École de Paris sont le Dôme, la Rotonde et la Coupole. Plus excentré à Puteaux on trouve le restaurant de Camille Renault dit "Big Boy".

Le Dôme a été créé en 1898 et c'est vers 1903 que les peintres juifs de langue germanique, Walter Bondy, Rudolf Levy (de), Béla Czobel, Jules Pascin, Reszo Balint en font leur lieu de prédilection selon la tradition des cafés munichois. Ils y retrouvent les marchands de tableaux Alfred Flechtheim (de), Henir Bing... D'autres groupes se composent de peintres hollandais et scandinaves. La Rotonde est un établissement ancien, pris en main par Victor Libion en 1911.

Cet homme très généreux envers les peintres accueille peintres et parfois homme de ménage en échange de consommations, mais aussi Michel. Larionov, Nathalie Gontcharova, Adolphe Feder. Des difficultés financières obligent Libion à vendre La Rotonde en 1920.

Au même titre que les marchands de tableaux, cet homme a largement contribué à l'éclosion de cette vie grâce à son attitude et à sa sensibilité. On raconte qu'André Salmon pendant des années a fait campagne pour que la statue de Balzac, boulevard Raspail, soit remplacée par celle de Libion. La Coupole est inaugurée en décembre 1927 par les artistes gérants du Dôme Fraux et Laffont.

Une trentaine de peintres ont décoré les piliers et les murs avec des tableaux peints directement sur le béton : Fernand Léger, Marie Vassilieff, David Seifert, Nathan Grunsweigh, Georges Kars, Othon Friesz La Seconde Guerre mondiale Un groupe de peintres, qui entreprennent d'exposer sous l'Occupation, est rassemblé par l'exposition Vingt jeunes peintres de tradition française, organisée en 1941 par Jean Bazaine et l'éditeur André Lejard. L'intitulé de l'exposition masque en réalité la démonstration dune peinture non conforme à l'idéologie nazie de l'art dégénéré. « Tous ces peintres, d'âge et de tendance très divers, se trouvèrent d'accord sur la résistance nécessaire de la peinture. Ce qui leur fit accepter ce titre général et lénifiant, destiné à rassurer l'occupant Il ne s'agissait de rien d'autre de rien moins que de permettre, par surprise, une exposition judéo-marxiste, sous toutes ses formes, à une époque où les galeries n'osaient montrer que de l'art d'obédience nazie. Après refus d'un certain nombre de galeries, la galerie Braun accepta le risque de l'exposition, qui fut accueillie par des torrents d'injures d'une presse bien dressée », écrira en 1998 Jean Bazaine.

En effet ces peintres sont bien loin des formes traditionnelles de lart. Rangés toutefois sous le terme de « tradition », ils ne sont pas inquiétés par la censure du régime de Vichy. « Je me souviens assez bien du vernissage : sont arrivés deux officiers allemands qui se sont avancés jusqu'au milieu de la galerie. Ils ont jeté un coup d'il, se sont regardés, ont tourné les talons.

C'était l'époque où les Allemands voulaient encore être gentils », dira encore Bazaine. Lexposition devient le manifeste dune peinture moderne et fédère plusieurs artistes à tendance non-figurative : Jean Le Moal, Alfred Manessier, Charles Lapicque, Jean Bazaine, Édouard Pignon, Léon Gischia, Maurice Estève, Charles Walch, Gustave Singier, Jean Bertholle, André Beaudin et Lucien Lautrec. Deux ans plus tard, du 6 février au 4 mars 1943, une exposition collective, Douze peintres daujourdhui, se tient à la Galerie de France avec Bazaine, Bores, Chauvin, Estève, André Fougeron, Gischia, Lapicque, Le Moal, Pignon, Singier, Villon, Lautrec, Tal Coat. Malgré leurs différences esthétiques, émergent de ce groupe ces artistes qui seront bientôt désignés comme membres dune Nouvelle École de Paris. Pierre Francastel, dans un livre écrit sous lOccupation mais publié à la Libération en 1946 Nouveau dessin.

LÉcole de Paris, labellise en effet le style roman et. Cubiste de ces peintres dit « de tradition française » en reprenant la formule dAndré Warnod. L'après-guerre Aujourdhui, l'expression « École de Paris » recouvre plusieurs acceptions. Lexpression a été détournée par certains dans les années 1950 pour définir une esthétique figurative nationale ; elle prend alors une connotation fortement péjorative dans le vocabulaire de la critique de la fin des années 1960 flagornant lÉcole de New York. Par ailleurs, des galeries parisiennes relaient la confusion quant à lutilisation du terme.

En janvier 1952, lors dune exposition à la galerie Babylone, Charles Estienne prend le parti de ne rassembler que des artistes à tendances abstraites. Ils y sont présentés comme garants de la Nouvelle École de Paris née entre 1940 et 1950. La galerie Charpentier, en 1960, élargit sa sélection dartistes. Elle est exposée par la Biennale de Paris en 1961.

Larticle de Connaissance des Arts paru au moment de lexposition en retrace le contenu : « Lart présent est à Paris, mais aussi ailleurs : en Italie, par exemple. Cest ce quont compris les organisateurs de lexposition annuelle dite de lÉcole de Paris (galerie Charpentier).

Ils ont ajouté à leurs invités vingt-sept peintres italiens dont Peverelli qui est le seul à habiter Paris. Parmi les autres, Burri, Dova, Schneider, et Fontana Orazi se sont acquis une réputation internationale. L'item "Pierre LACROIX (1912-1994) HsP Années 50 / Ecole de Paris Fauvisme / Flamenco" est en vente depuis le mercredi 1 juin 2016. Il est dans la catégorie "Art, antiquités\Art du XXe, contemporain\Peintures".

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  1. Caractéristiques: Signé
  2. Type: Huile sur panneau
  3. Période: XXème et contemporain
  4. Style: 1940-1960
  5. Genre: Art déco
  6. Thème: Scène de genre

Pierre LACROIX (1912-1994) HsP Années 50 / Ecole de Paris Fauvisme / Flamenco    Pierre LACROIX (1912-1994) HsP Années 50 / Ecole de Paris Fauvisme / Flamenco